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Encore aujourd’hui, je repense souvent aux chorégraphies canines de White god, à la mélancolie d’Oslo 31 août. Je repense à Bullhead aussi, à Eastern Boys. Violence crue, plans magnétiques, sentiments troublants, drame social. Poésie. Pas vraiment des rom’com formatées.

Et pourtant. Pourtant, quand je cherche sur imdb une séance de fin d’après-midi ou quand je regarde un film sur mon nouvel écran trop grand, je suis toujours attirée par les films américains. J’y reviens toujours. Pas The Notebook ou les films de J.Lo quand même. Mais les thrillers, les films de superhéros, les pseudo films indépendants made for Sundance et les films d’action.

Il y a  quelque chose de rassurant dans le film américain.

Quelque chose d’addictif aussi peut-être.

Disque local (D:) / Clic droit / Lire avec VLC.

J’ai toujours un moment d’hésitation avant de lancer un film danois sous-titré en anglais phonétique ou d’aller voir la version director’s cut (2h53) d’un film japonais de 1957. Mais j’arrive toujours à regarder un film avec Paul Rudd (faut dire, aussi, Paul Rudd).

Dès l’affiche, dès la bande annonce, je connais l’histoire. Et pourtant, ça se regarde sans ennui. On n’est pas surpris mais on ne s’ennuie pas. On ne s’ennuie jamais avec un film américain comme on peut s’ennuyer avec un film hongrois. Peut-être parce que ces films incarnent le plus parfaitement le schéma classique de la fiction : désir & obstacle à ce désir.  Et ce confort réussi le plus souvent à compenser l’agacement que procurent ces films hétéro-normés à la progression dramatique calculée au plan près, portée par des personnages principaux stéréotypés et des personnages secondaires piochés dans une galerie limitée des minorités visibles.

Et puis il y a toujours dans le film hollywoodien plusieurs niveaux de lecture. Si, si. J’ai vu (cherché ?) dans Transcendance une réflexion sur le tout surveillance actuel et le transhumanisme, comme j’avais trouvé dans Hunger games (premier épisode) une critique de la société de consommation et de la télé réalité. Et dans le très mainstream Eagle eye, quand le Secretary of defense dit « […] sometimes, the very measures we put into place to safeguard our liberty become threats to liberty itself », j’y vois une pique audacieuse à tous ces dignitaires qui mentent chaque fois qu’ils témoignent sous serment.

Mais c’est peut-être juste moi et mon nouveau besoin de repères en ces temps de fin du monde. En tout cas, vivement le prochain film de Dwayne « The Rock » Johnson.


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